Des groupes africains frustrés, y compris l’épidémie congolaise d’Ebola, ont tué 479 membres du MPD et en ont blessé 608 autres depuis le 14 juillet, ont déclaré vendredi les autorités sanitaires, alors que l’urbanisation a accru le risque de nouvelles flambées.

La pire épidémie d’Ebola au cours de ses 11 années de saison de combats dans toutes les villes a tué 120 personnes dans 46 cas depuis 2013, portant le total à 402, a déclaré le ministère dans un communiqué, la dernière en date d’une tendance qui s’est propagée à la province voisine du Nord-Kivu.

Les infections au Congo au cours des deux derniers mois de 2018 ont suscité l’inquiétude des forces de sécurité du pays, car un groupe d’infections a été détecté dans quatre villes frontalières du nord, ont indiqué des sources gouvernementales.

Le Congo se conforme aux mesures de sécurité de l’OMS dans la région du Nord-Kivu, qui a récemment attiré l’attention internationale après que des épidémies mortelles d’Ebola y ont tué 157 personnes cette année, mais des dizaines d’Africains subsahariens ont été mis en quarantaine en Afrique de l’Ouest voisine cette semaine pour la première fois depuis des décennies après que la maladie s’y soit propagée.

Le gouvernement a mis en place des protocoles standardisés dans les villes du Nord-Kivu. Il s’agit notamment d’un programme de vaccination efficace contre la maladie et d’un test sanguin efficace pour détecter les anticorps.

« Il est difficile de mettre en quarantaine et d’isoler les cas à l’échelle dont vous avez besoin pour prendre soin des personnes atteintes d’une maladie de type vaccinal », a déclaré à Reuters Rama Kallings, un responsable du ministère de la Santé pour la région du Nord-Kivu.

L’épidémie d’Ebola a été la première depuis qu’elle a été combattue par des infections à méningocoques dans le sang (IST), une maladie causée par certaines bactéries qui tue par centaines de milliers de personnes.

Des volontaires de l’International Hospital Consortium, un groupe d’aide aux patients gravement malades d’Ebola, ont trouvé des installations temporaires dans les sept villes et ont été équipés pour traiter et stocker plus de 3 000 liquides, y compris du sérum sanguin, pour un maximum de 80 personnes.

Jeudi matin, environ 200 volontaires avaient été en contact avec plus de 1 700 patients atteints de la maladie et 50 % des 12 contacts avaient survécu, selon le ministère.

Dans le Nord-Kivu, où se concentre une épidémie en cours, un programme de dépistage massif visant à trouver des anticorps contre la maladie a permis de débloquer un stock massif de kits de dépistage fabriqués par le Centre international de sonde cytoréductrice (ICC). Les clients peuvent effectuer des tests en ligne à l’aide du kit après avoir rempli un questionnaire sur les symptômes de leur contact et leurs antécédents personnels d’infections, a déclaré vendredi le ministre de la Santé, Eteni Longondo.

Pour la première fois, les gens ont été indemnisés par le gouvernement pour les repas qu’ils ont consommés et les donateurs qui aident à gérer les maisons de retraite pour les patients atteints d’Ebola auront pleinement droit à des subventions agricoles, a-t-il déclaré.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) conseillait aux agents de santé locaux de donner de l’eau gratuite au service de santé publique congolais par mesure de précaution contre le virus, a déclaré l’agence de santé française APS-IPS. Mais le gouvernement congolais a déclaré qu’il n’aurait plus besoin d’une telle assistance.

Une infirmière de la clinique pédiatrique nationale NGirls au Nord-Kivu, l’une des six à fournir des soins immédiats, s’est mise en quarantaine le 1er août après avoir contracté le virus le 8 août. Elle a été testée positive à l’infection et trois autres personnes ont eu une infection confirmée.

Les services sociaux congolais ont mis en place des chambres d’isolement dans six écoles pour accueillir les patients ambulatoires. NGirls a signalé 21 cas d’Ebola le 11 août, le pire depuis l’épidémie de 2013.

Dans une autre province du Nord-Kivu, 200 personnes évacuées par le pont aérien international pour les personnes secourues du Nord-Kivu et la plupart des membres du Centre ougandais de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont été mises en quarantaine dans des villages. « Ils ne font aucun bruit », a déclaré Korwanda Mukabana, le chef du gouvernement par intérim.

Le Liberia, frontalier du Nord-Kivu, n’a signalé aucun cas depuis le 19 juin, mais a intensifié sa surveillance CARE contre le virus, qui peut être mortel.

Alors qu’il est confronté à une épidémie qui dure depuis près de quatre ans, le Burundi ne compte que 25 cas confirmés et la RDC 20, selon les Nations unies.

Bien que les autorités sanitaires disent être sur une recrudescence du virus, les épidémiologistes avertissent que l’urbanisation qui a entraîné une migration massive de personnes dans des établissements à taille humaine, qui dans de nombreux cas sont en contact direct avec des personnes infectées, a submergé les mécanismes de contrôle.

La plupart des cas se trouvent dans des zones à faible revenu qui s’étendent à l’intérieur des terres, où il est difficile d’y accéder et d’accéder au traitement.

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